Allocations familiales
Une augmentation à la seule charge de l’économie est indéfendable.
La commission de 2e lecture a décidé de proposer au Plenum l’abandon du principe paritaire de financement des hausses d’allocations. Ce principe n’avait pas du tout été remis en question par cette même assemblée lors des débats de première lecture, en mai dernier.
La facture annuelle de la hausse prévue se monte à près de 30 millions de francs. Aujourd’hui, le Parlement pourrait décider de ne l’imputer qu’aux entreprises et aux indépendants de notre canton.
Ceci est contraire à l’esprit du partenariat social, comme de toute équité et équilibre en matière de discussions paritaires.
Le contexte économique actuel, la politique sociale et familiale de notre canton – parmi les plus performantes du pays – tout comme la pression sans cesse accrue de l’augmentation du poids des charges sociales pour l’économie, ne plaident évidemment pas non plus en faveur d’une telle décision.
Notre branche, de facto très impactée par le simple fait que l’égalité de genre n’est de loin pas acquise dans nos métiers, est particulièrement surprise, voire déçue par cette proposition contraire à toute équité.
Nous plaidons pour un partenariat social équilibré, sain et ouvert, qualités qui ont largement démontré leur efficacité et contribué à cimenter ce principe cardinal et éprouvé des conditions cadres de notre économie.
Nous espérons que le Parlement saura entendre les positions raisonnables dans ce dossier, dans l’intérêt des PMEs qui sont, encore et toujours, la base de notre économie cantonale.